Wednesday, May 29, 2013

05/25 Etre ce que l'on naît plus.









Hesitating. Weeks I didn’t write and I pop up with this kinda topic.

That’s not how I am, I swear. I’m funny, casual, dizzy, sometimes even frivolous. I don’t speak about life and death, never, ever, pas-même-en-hiver. But this time I’ll may have, I may have to face it. I’ll have to deal with creating life soon, I have to deal with death now. The procedure, the deal sounds legit, for once. I’m “flippant” that’s a fact, I just have to figure out in which language. After Eric-Emmanuel Schmitt’s Saad Saad, trapped between the Arabic and the English meaning of his name, I’m trapped between the French and the English “Flippant”. Probably...Surely for the reason I am to deserve both. That’s actually what this blog is all about. Ups and downs. Dizziness and mélancolie. As life is about life and death, not one after the other, or before, but at the same time. Some readers told me they use to enjoy the drawings a lot and skip the as they say “serious” parts. Others do the opposite. Sea’s fish is colorful. The next step is going to be in French. Let the melancholy for the ones from the country with the rain drops chiming on and illuminating the cobblestones. Lucky you English speakers can skip it.





« Tu es sure? Tu es sure? Tu es sûre? » Trois fois.

Avec tout de qu’il y a de sacré dans ce nombre, comme une formule magique , un consentement décisif. Définitif. Un pacte avec un inconnu au prix de ma jeune curiosité. Une caverne d’Ali Baba, Beetle Juice dans un manteau de trinité. Etrange atmosphère capable de servir tout cela en Milk Shake.

«Oui... c’est la dernière fois de toute façon.»


On monte un étage. Les aspérités du papier peint sous mes doigts créent cette fausse vibration qui me manquait. Des infimes dos d’âne tentant de ralentir la course de mes jeunes organes préhensibles si avides de toucher, d’êtres touchés sans jamais se donner. Dans un langage invisible « Arrête, Arrête Aveugle, Arrête ». Aveugle de sentiments, je l’étais bel et bien. Ce mur avait raison de s’adresser à moi en braille. Mais de brailler il y a longtemps que j’en avais perdu le coeur.



Pas de porte. «Ferme la bien derrière toi ».
Le grand sac blanc est posé là, plastique couleur deuil. « Le zip ressemble à tous les autres zips» Pensais-je, en spectateur déjà déçu de la pièce avant l'ouverture même du rideau. Un zip comme un autre, une grosse braguette géante.
J'étais perdue dans cette idée creuse , cependant que la tête de cette fermeture éclair en ouvrant ses gorges, coulait le long des dents métailliques.
Partie Ali Baba qui commence.



...

...

...

...

...



Regards croisés.
L’éclair de la fermeture qui vola celui de nos yeux.

...

« Alors ça, ça, ça... »

« Hein »
« ça, ça, ça, ça ressemble à ça un corps... mort. »

Un corps mort.
Un corps mort, en
Un cormoran.

« Dis, ça ressemble à quoi un cormoran, tu sais ? »
« J’sais pas, pas très beau j’crois, c’est un oiseau mais ça a pas de couleur. »

Un corps mourant

«Plus de couleur. »



On rebaisse les yeux vers le faux cormoran.



Une vision qui me fait écho au soir où,  "nos" hommes avaient égorgé une vache pour la fête, et où, les yeux pleins de sommeil, j'avait insisté pour que l’on me réveille au moment où son coeur serait enfin visible. détâché, sorti, défait de ses fonctions vitales mais visible. « Je veux voir le coeur de la vache. » Une idée fixe qui m’avait fait m’endormir près du bovin pendant même que l’on l’éxécutait, de peur qu’un éloignement physique ne pousse les metteurs en oeuvre de la sentence, à me trahir dans leur hâte.

« Je veux voir le coeur de la vache » Sûrement intriguée de savoir à quoi ressemblait cette chose qui devait me manquer à ce moment. Pareillement aveugle, sans aucun mur pour me lancer une conversation en braille.



Sauf que là ce n’était pas une vache.
Ni un Cormoran.

La vache! C’était juste un corps, plus que mourant, déjà mort. Pâle terne, vert plus qu’incolore. Une beauté endormie avec un code couleur éronné. Une tata que je ne reconnaissaîs plus.

« Normalement c’est pas si laid à voir, mais le cancer était vachement méchant »

« Mm, biensur »



Toujours debout, je plisse les yeux. "Tata au parc." "Tata invitée à dîner." "Tata à mon anniversaire." "Le sourire de Tata que je croise après l’école."

Les souvenirs de Tata, jaillissaient, bien classés par thêmes avec des intitulés stupides volés aux Albums de Martine, des souvenirs qui se défenestraient depuis mes yeux.

Puis "Tata verte-bouche-ouverte."

Les contes de la Crypte.



Une oeuvre d’Art, questionnant le Temps, l’humanité, la possession, le chaud, le froid, le vrai, le faux, l'Amour, le personnel et le singulier, offerte à un enfant trop froid, corps à la verticale plus mort qu'à l'horizontale. La beauté d'une conjugaison funeste. Le vacarme d’un poème muet mais commun. Lettre ouverte à ma fermeture.



Moi vivante, bouche toujours fermée.
Ma tante morte, bouche ouverte.
Et pour toute musique, le son du zip qui se referme.


Corps mort de la vache, coeur ouvert.
Mon corps vivant, coeur fermé.



Fermé mais battant, de peine et d’excitation, devais-je être terrorisée ou heureuse ?
Révoltée ou reconnaissante ?
Accepter ou refuser cet Art coupable qui gorgé de fascination et noyé dans sa propre arrogance se ventait aujourd’hui même de nous survivre après la mort ?


C'est enfin dans un 'clac' sourd, que la tête du zip précédement partie entremêler les dents de fer du sac blanc à taille humaine, acheva sa course.



Wednesday, May 15, 2013

05/16 Discovering the awaiting.




Narrow street close to Shinjuku Sta.

Arabs back in time discovered that the sight isn't about your eyes throwing light on objects but instead your eyes receiving it. Accordingly, that’s maybe not you who “discover the world” but instead that's maybe the world who welcomes you, and agrees to guide you right were you should go. : )

Tuesday, May 14, 2013

05/15 日仏イラスト Illu



Et.....

Une petite illustration sans aucune prétention philosophique!
Haha!
Alleeeeeez ça fait du bien parfois,
de la couleur, juste de la couleur.

La recette? Des feutres, une longue pause, 
et aussi un peu de nostalgie sans doute...

Milles excuses, hein : )







Des bisous simples et bêbêtes comme le dessin  : )

Allez, à la prochaine les copains!

Olfita.



Sunday, May 12, 2013

05/12 自分探しの一人旅 (笑) 


ウソ~(笑)!
予定外に自転車で出掛けまして、
ものすっごい素敵なところが
目に当たってら...なんて
嬉しい。













場所、日比谷でした。


Saturday, May 11, 2013

05/12 Carcasses et Carapaces.



Je suis pile entre dire que j'ai besoin de tout le monde et dire que je n'ai plus besoin de personne.

De retour à ce point précis dans l'espace mais infini dans le temps, pendant lequel les serpents mordent leurs queues et que tous les opposés strictes se marient. Il n'y à que moi qui ne le ferais pas.

A la frontière du pluriel naturel et du singulier adopté. L'homme est un animal sociable qui à besoin des gens, pour les aimer ou les haïr.

Sans aimer, ni détester, aurais-je moi aussi finalement juste besoin de cette présence, anonyme mais comme moi "vivante"? Juste de savoir quelqu'un là, juste se jurer l'autre, différent voir indiférent, mais égal, avec une valeur d'interaction absolue. L'amour n'a plus rien à faire avec ce besoin.

"Je me fous de ce qui pourrait bien arriver, je l'assumerais, je le résoudrais, je le dépasserais". Pas le choix pas vrai?

Accepter, est le premier pas vers cette "guérison", mais c'est aussi, dans ce que ce mot a de faiblesse, l'ouverture d'un gouffre vers l'échec; il faudra juste savoir faire le saut qui nous en sauvera le moment venu, tout ira bien, ou pas, en tout cas tout "ira".


Thursday, May 9, 2013

05/09 現在地 ^^





[全然分かんないから何か貼って]

とずーーーーーと言われた私。

なおついに、ドアに地味な絵が

貼り付き完了で御座る(笑)




Wednesday, May 8, 2013

05/08 Jette-ai-lu : )


Je me suis arrêtée à la moitié de toi , à la moitié de ce que tes mots disaient de moi, pour te répondre. Je me suis arrêtée en cours de route non pas pour fuire la fin mais plutôt pour rester au milieu, pour donner à mes mots la justification de ton contexte, pour leur donner dans tous les sens  du terme, une enveloppe.

J’ai du mal avec le temps et l’espace. J’ai du mal avec les valeurs qui s'y lient, j’ai du mal a réaliser que ce que l’on se permet n’est au final jamais notre bien propre. Qu'il sorte de nous et nous échappe.
Je pensais pouvoir faire de tout ça un tombeau émotionnel, bien enfoui, sur lequel je me tiendrais debout. Et cela sans même savoir si je voulais rester là pour le protéger, pour en interdire l’accès aux autres,  ou simplement parce que je n’avais nulle part d’autre où aller. Qu’importe ce qu’il renfermerait, le sol recouvrant ce "ça" serait toujours assez solide pour que nous puissions dessus  se tenir debout.

J'avais tellement faux. Notre histoire personnelle n'est en réalité qu'une fondation dans laquelle chaque jour nous montons des marches,  et les fissures que nous infligeons aux murs des étages inférieurs ébranlent juste la structure dans son ensemble, et ceci alors que plus nous montons et plus nous avons besoin de savoir que le bâtiment dans lequel nous nous aventurons va nous être stable.

J’ai dû trop confondre monter des marches et moi même grandir.

Et là encore j'avais tellement faux, tout le monde les monte ces marches, elles sont du temps dans un habit de béton, des secondes, un système de comptage régulier et précis qui s’attend au poids de nos pas tout en se foutant de savoir ce que représentent les tableaux accrochés aux murs de nos émotions, tout aussi bien qu'il se fout de savoir comment ceux-ci jour après jour nous affectent.
Le temps en tant qu'entité infinie est loin de s'inquiéter de savoir si dans notre individualisme téméraire, spontané et inconséquent nous avons fait ces dérisoires choses que nous avons un jour appellé "bons choix".

J’ai pensé qu’il suffirait de se persuader que nous nous pardonerions tout pour que cela marche, j’ai pensé que je pourrais tout défendre au tribunal de mon amour-propre.    

Tout cela est maintenant ce qu’il est, dans une finition décidée -aussi bien que décédée- et arbitraire. Si on se réincarne après la mort et qu’on sort de tout ça on ferait un couple parfait, pas vrai ? C’est étrange d’avoir cette certitude si simple et si triste à la fois. Deux réalisateurs qui auraient une idée de film fantastique une fois déjà engagés et partis sur un autre « On aura jamais les moyens pour le second, donc on finit le premier. Mais ce deuxième ça aurait juste été un blockbuster ». Pas cette fois, mais une autre fois loin des autres, loin des gens, sur une île, je veux bien être un singe s’il le faut, recommencer n'importe où, parce que être ensemble, aurait été comme naître avec la clé d'un des secrets de l'univers entre les mains.

05/08 De Maquis et De Sous-shi




People asking me what makes me stay here?




"I do Because of this".
I'ld say.

Tuesday, May 7, 2013

05/02 Japanese veggy sweets : )



If that's also the way you reacted when you first tried Japanese sweets:




Seriously, this is ONLY POTATOES ?




Potatoe Ice cream, Pumpkin Parfait, Red beans Puff Cake. Ain't next year's Halloween menu, but (surprisingly awesomely delicious) Japanese desserts...


05/01 Bike fixed!



       For all those who sere still wondering, I finally get my bike fixed ("Tokyo Hands" bicycle repairing section is to ban by the way!)
So I went to this second place, which is like one of the most hype in Shibuya and though that would cost me an arm as they say.
       I've been told 3000 yens (~30 euros). Ok, fine, let's go for it, expensive but that must be done! Did I thought.

Thus for which ever reason, as I always get super excited when it comes to see my bike turned into pieces to get repaired (I use to feel the exact same when bringing my previous motorbike to the garage...mmm) So I just stayed with them when they began dismounting it.

Thus naturally the conversation started between the three of us, me and the two bicycle "mechanics" (Is it mechanics when it comes to bicycles? Anyway ^^)

At the end, what happened finally is that when I had to pay they insisted for taking only 280 yens (2.80 euros) smiling and saying I was now their "sister".

Guess this long await and those fails trying to fix it somewhere else where blessing in disguise.

Adding some moral to this story (indeed I do love to see a moral in everything ^^) we could say that everything do comes (with friends and a big discount) to he who wait. :)

(Or simply "Be happy procrastinators!...>w<")

Bye bye!