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Un soleil terne se crache sur la ville. Comme se battant contre un ciel lourd de poussières de sable et de mystères.
Le ciel de Dubai.
Nouvelle fournée saluée depuis un lit immense, vu depuis une fenêtre immense.
Petit de moi.
Ne sachant dire ce qui m'a tirée des bras du Morphée local.
Le décalage horaire.
La chaleur des draps.
Le soleil qui ne semble pas être commun au reste du monde,
Ou tout simplement l'opulence alimentaire de la veille qui revenait lancinante dans mes intestins.
Ni même dire ce qui m'a (at)tirée là.
Le soleil de ce désert moderne est gris.
Les nuits de Bagdad et les nuits d'Abu Dhabi.
Tu m'étonnes qu'ici tout le monde croie en Dieu.
Le ciel n'est pas vide, le ciel est incroyablement lourd,
Chez eux.
Je n'ai actuellement rien de plus sur que mon incertitude.
Mais rien de plus excitant non plus.
D'une nouvelle fenêtre surplombant le Moyen-Orient une vie naissante défile,
mais seulement quand vue de haut, quand vue derrière ce voile de lumière, quand vue derrière l'opacité de la raison.
Bientôt l'heure de consommer, et pour tout le monde.
De la chaîne alimentaire sociale toi non plus n'échappera pas.
Alors qu'en vrai moi, alors que moi,
Je voulais juste me jeter dans l'eau pour vous saler ma viande, Ô Roi.
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