C'est drôle ce que la vie vous fait faire parfois, je n'avais pas écrit depuis...
Enfin, depuis...enfin. Dieu seul sait (facebook n'était pas encore là à cette époque)
Depuis des lampes et des lustres. A bas l'humour. Surtout le mien, surtout maintenant.
J'ai arrêté d'écrire au moment où, je ne sais pas, je ne saurais pas dire.
C'était bête et soudain, et j'avais oublié à quel point cela avait été un jour salvateur. Ingrate je suis.
Rien que ça, rien qu'un ça qui vous sauve de tout le reste. A cette époque le monde et ses coups bas n'avaient plus aucune espèce d'importance tant que je pouvais écrire, je ne savais pas ce que cela valait. A vrai dire je ne me le suis jamais demandé, j'en avais juste besoin et ne pouvais pas faire sans.
Bêtise de l'homme qui pris dans le développement lubrique de son savoir égoïste se délecte de son propre malheur tant qu'il lui est productif. Par cette idée-coup dans les côtes-j'avais arreté.
Je n'avais rien compris. Vraiment rien moi-même alors de là à l'exiger des autres.
Et la vie vous rattrappe, on me demande de réecrire. Rien aucun rapport avec toi, ta vie (comme si cela était possible) juste de faire montre d'un jonglage littéraire, un petit spectacle improvisé sur le parvis de la déférence intellectuelle.
Bref, c'est comme un cancer tout ça, et ça ne part vraiment jamais.
Sincèrement,
(et sans consigne pour vos vêtements.)
Olfa
Enfin, depuis...enfin. Dieu seul sait (facebook n'était pas encore là à cette époque)
Depuis des lampes et des lustres. A bas l'humour. Surtout le mien, surtout maintenant.
J'ai arrêté d'écrire au moment où, je ne sais pas, je ne saurais pas dire.
C'était bête et soudain, et j'avais oublié à quel point cela avait été un jour salvateur. Ingrate je suis.
Rien que ça, rien qu'un ça qui vous sauve de tout le reste. A cette époque le monde et ses coups bas n'avaient plus aucune espèce d'importance tant que je pouvais écrire, je ne savais pas ce que cela valait. A vrai dire je ne me le suis jamais demandé, j'en avais juste besoin et ne pouvais pas faire sans.
Bêtise de l'homme qui pris dans le développement lubrique de son savoir égoïste se délecte de son propre malheur tant qu'il lui est productif. Par cette idée-coup dans les côtes-j'avais arreté.
Je n'avais rien compris. Vraiment rien moi-même alors de là à l'exiger des autres.
Et la vie vous rattrappe, on me demande de réecrire. Rien aucun rapport avec toi, ta vie (comme si cela était possible) juste de faire montre d'un jonglage littéraire, un petit spectacle improvisé sur le parvis de la déférence intellectuelle.
Bref, c'est comme un cancer tout ça, et ça ne part vraiment jamais.
Sincèrement,
(et sans consigne pour vos vêtements.)
Olfa
J’ai douze ans,
douze ans pas un de plus pas un de moins et
J’attends
Chien à puce
vermine d’enfant j’ai douze ans.
J’ai beau rire j’ai
beau rêver rien ne reste, j’ai douze ans j’ai mal aux pieds et j’ai la peste.
J’ai
beau pester je me deteste et de paresser je me délaisse.
Il n’y a pas de chemin, il n’y a pas de cercle, juste un sompliqué destin qui avec dédain vous
rabaisse.
1-2-3 et ça
raccroche, bref j’ai mal à la tête mains dans les poches. 3-2-1 y’a pas quelqu’un.
Tu m’étonnes, dans ce monde de merde y’a jamais eu personne.
J’ai souri sur la photo de classe avec ma grande soeur, visage offert dos replié. Tellement de
bêtise avec les grands on a pas peur-de pas pleurer.
Biensûr. Biensous.
Bienmûr. Biensaoûl.
Personne,
personne et moi seule qui insiste, insiste pour répêter deux fois des mots qui
n’existent.
Pas.
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