Bonjour
Dirais-je.
J'ai tout à coup envie de me présenter,
J'ai tout à coup envie de penser que l'on ne s'est jamais connus.
Ce n'est pas contre vous, c'est contre moi.
"Demain j'écrirais", et ma vie est passée contre tout, contre moi.
"Moins silencieusement!" j'ai peur, peur du silence.
Moi qui auparavant craignait le "bruit", la "foudre", la "tempête" ou toutes ces menaces déferlantes qui pour moi prenaient l'image de sons, d'ondes, de vibrations.
Les coups, les cris, tout cela n'était au final qu'un mouvement audible, qu'un bruit palpable, qu'un malheur qui se présentait à haute voix.
Ce moi qui refusait le bruit le quémande à présent.
Ce moi qui priait le vide, le rien, le bonheur... L'entend à présent comme néant, absence et frustration.
Pourquoi
Pour quoi
Pour quelle sorte d'autre me suis-je perdue?
Puis-je lire mes phrases à haute voix? Puis-je crier? Puis-je lancer des questions à tout va? Puis-je m'appuyer sur le support mouvant de la parole? Glisser sur un jeu de mot ? Changer de ton et d'émotion ? Courir sur les doubles sens? Sauter des mots...
Et couvrir la vie de ce poids impalpable qu'est le son.
J'étais écrivaine, et pas de veine, je suis devenue poétesse...
Mais peut-être le bon choix étais-ce.
Dirais-je.
J'ai tout à coup envie de me présenter,
J'ai tout à coup envie de penser que l'on ne s'est jamais connus.
Ce n'est pas contre vous, c'est contre moi.
"Demain j'écrirais", et ma vie est passée contre tout, contre moi.
"Moins silencieusement!" j'ai peur, peur du silence.
Moi qui auparavant craignait le "bruit", la "foudre", la "tempête" ou toutes ces menaces déferlantes qui pour moi prenaient l'image de sons, d'ondes, de vibrations.
Les coups, les cris, tout cela n'était au final qu'un mouvement audible, qu'un bruit palpable, qu'un malheur qui se présentait à haute voix.
Ce moi qui refusait le bruit le quémande à présent.
Ce moi qui priait le vide, le rien, le bonheur... L'entend à présent comme néant, absence et frustration.
Pourquoi
Pour quoi
Pour quelle sorte d'autre me suis-je perdue?
Puis-je lire mes phrases à haute voix? Puis-je crier? Puis-je lancer des questions à tout va? Puis-je m'appuyer sur le support mouvant de la parole? Glisser sur un jeu de mot ? Changer de ton et d'émotion ? Courir sur les doubles sens? Sauter des mots...
Et couvrir la vie de ce poids impalpable qu'est le son.
J'étais écrivaine, et pas de veine, je suis devenue poétesse...
Mais peut-être le bon choix étais-ce.
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