Je suis pile entre dire que j'ai besoin de tout le monde et dire que je n'ai plus besoin de personne.
De retour à ce point précis dans l'espace mais infini dans le temps, pendant lequel les serpents mordent leurs queues et que tous les opposés strictes se marient. Il n'y à que moi qui ne le ferais pas.
A la frontière du pluriel naturel et du singulier adopté. L'homme est un animal sociable qui à besoin des gens, pour les aimer ou les haïr.
Sans aimer, ni détester, aurais-je moi aussi finalement juste besoin de cette présence, anonyme mais comme moi "vivante"? Juste de savoir quelqu'un là, juste se jurer l'autre, différent voir indiférent, mais égal, avec une valeur d'interaction absolue. L'amour n'a plus rien à faire avec ce besoin.
"Je me fous de ce qui pourrait bien arriver, je l'assumerais, je le résoudrais, je le dépasserais". Pas le choix pas vrai?
Accepter, est le premier pas vers cette "guérison", mais c'est aussi, dans ce que ce mot a de faiblesse, l'ouverture d'un gouffre vers l'échec; il faudra juste savoir faire le saut qui nous en sauvera le moment venu, tout ira bien, ou pas, en tout cas tout "ira".
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