Saturday, July 16, 2011

25/06 Banlieue de Tunis: Carthage.

            Au Premier constat il paraît facile de dire qu'il n'y à aucun changement flagrant en Tunisie...pour n'importe quel touriste venu découvrir le pays du Jasmin post libération populaire. N'à pas changé n'est pas la bonne formulation, conforme aux attentes l'est d'avantage. Ce que l'on voit en arrivant c'est un pays toujours aussi bon chic bon genre, conforme aux espérances de cette inchangée clientèle avide d'architectures bleues, blanches et de soleil. Mais si l'on se penche d'avantage (on commençait à s'y attendre) une multiplicité de changements nous sautent aux yeux, prenant une valeur immense, un peu comme le trésor d'un Géocatcheur. :)
Si l'on observe les bâtiments de touts les حاي on remarque à chaque fois, sur chaque façade, la trace et les restes d'une affiche s'étendant précédemment sur toute la hauteur et la largeur des 15 étages, de l'ex président arrachée. A l'image de ce président qui s'est lui même "arraché".
Et l'on imagine ainsi l'ampleur de l'action et la valeur de cet effort populaire au moment de défaire le mur de cette affiche, et, de la même manière de défaire tout le paysage tunisien de cette hégémonie. Mais ceci est un exemple, car il y à la diminution du nombre des hommes, dans ce pays déjà bien gouverné par les femmes, l'augmentation sensible du prix de la vie, et des blessures physiques, qui sont autant d'indices pour comprendre ce qu'à traversé le pays.
 Une autre manifestation de ce changement que je trouve assez poétique est de même la multiplicité des motos brulant le bitume Tunisien, qui apparaît ici comme un chou sur la soupe, éveille la curiosité du visiteur infidèle qui à laissé passer les années avant son retour. La Tunisie n'à jamais été un pays de motards, et cela pour diverses raisons qui pointent tant la dangerosité des routes et le manque de sécurité des pratiquants, que la corruption de la police tant à l'arrêt et à la réquisition de cette sublime mécanique. Cet étalage si soudain de roadsters Trails et Customs étant en réalité uniquement le démonstratif de l'ouverture et du pillage des fourrières. Ce qui nous fait donc de même reconsidérer ce changement de paysage, et voir les moteurs de Porches Cayenne et les carcasses d'Alfa Roméo au coin des rues, comme le souvenir de cette révolution encore chaude dans tout les esprits et qui à complètement modifié le rapport des hommes aux objets dans la considération de leur valeur.
L'idée de l'ouverture de toutes les fourrières n'à rien de choquant face à celle de toutes les prisons. Se dire que "Ce pays n'à plus aucun système carcéral" et que " Tous les criminels sont aujourd'hui dehors" pourrait avoir quelque chose de terrifiant. Et pourtant non, car quelque part il à longtemps été de notoriété publique que les plus grands criminels tunisiens étaient au pouvoir, et de fait étant donné la composition des prisons, c'est un soulagement pour beaucoup de les voir s'ouvrir.


Port de Carthage La Goulette 25 juin, 18 h.

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